« Sur le chemin de Compostelle, nous sommes parfois amenés à (re)contacter une partie enfantine, libre et joyeuse en nous, et cela peut prendre différentes formes. C’est l’expérience que j’ai vécue avec une pèlerine, Béatrice, et que je souhaite partager avec vous.
Ce jour-là, nous marchions dans l’Aubrac, à quelques dizaines de mètres l’une derrière l’autre, dans un environnement où nous n’étions que toutes les deux. Le vent s’était levé et caressait doucement nos visages, le ciel s’était chargé de nuages gris, et quelques gouttes de pluie éparses commençaient à tomber lorsque j’ai soudain entendu Béatrice crier joyeusement derrière moi. J’ai alors ressenti l’envie irrésistible d’en faire autant, et, telles deux petites filles libres de toute contrainte nous avons crié ensemble dans un mouvement de vie joyeux ! »

Christelle